Chapeau

À la suite de leur première réunion du 13 novembre 2014 sur le financement du développement et la modernisation de l’aide publique au développement, les délégations des pays francophones auprès des Nations unies se sont retrouvés le 17 novembre 2014 dans les locaux de la Représentation permanente de l’OIF auprès des Nations unies pour discuter des processus préparatoires qui conduiront d’une part à la 3ème Conférence internationale sur le financement du développement et d’autre part à l’adoption, à la fin de l’année prochaine, d’un nouveau programme pour la développement durable pour l’après 2015.

Lors de cette réunion, tenue sous la présidence de la Représentation permanente du Maroc auprès des Nations unies, des représentants de la Division pour le développement durable et du Bureau du financement du développement du Département chargé des affaires économiques et sociales des Nations unies (IUNDESA) ont présenté aux délégués des pays francophones les grandes étapes de ces deux processus, leurs principaux enjeux et les différents moments clés des négociations en cours et à venir. Ils ont apporté un éclairage sur les grandes orientations qui font d’ores et déjà l’objet d’une large convergence auprès États membres des Nations unies, ainsi que sur les questions qui nécessitent plus de discussions, telles que la manière dont les différents processus concernant le financement, le programme de développement durable et le climat s’articuleront, la question de l’inclusion du renforcement des capacités et des transferts technologiques dans les moyens de mise en œuvre ou la question du suivi des futurs objectifs du développement durable. Ils ont également souligné l’importance que les Nations unies accordent, dans le cadre de ces processus que les États membres ont souhaité le plus inclusif possible, à la participation aux négociations, en plus des représentants à l'Onu, de fonctionnaires basés dans les États, incluant notamment ceux des ministères de l’Économie, des Finances et du Développement, aux côtés de ceux des ministères des Affaires étrangères. Les participants se sont de leur côté félicités d’avoir cet échange avec des représentants de l’UNDESA. Ils ont souhaité que ceux-ci se poursuivent tout en insistant sur la nécessité que plus de documents soient disponibles en français, de façon à faciliter la contribution des pays francophones aux négociations, notamment des experts basés dans les pays membres.