Chapeau
L’OIF a organisé une rencontre ministérielle le 24 avril à Washington (Etats-Unis), avec l’appui de Debt relief international (DRI), au cours de laquelle elle a présenté son offre d’accompagnement des pays francophones du Sud sur les questions de dette publique et de financement du développement.
Chapeau
L’OIF a organisé une rencontre ministérielle le 24 avril à Washington (Etats-Unis), avec l’appui de Debt relief international (DRI), au cours de laquelle elle a présenté son offre d’accompagnement des pays francophones du Sud sur les questions de dette publique et de financement du développement.
Publié le : 09/09/2011
Présidée par le ministre des Finances du Cameroun, M. Essimi Menye, cette rencontre a vu la participation de MM. Donald Kaberuka, Président de la Banque africaine de développement (BAD), Lucas Abaga Nchama, Gouverneur de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC), Jonathan Ockenden, Représentant du Secrétariat du Commonwealth et Matthew Martin, Directeur de Debt Relief International, ainsi que des ministres des Finances et représentants de plusieurs pays francophones (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Haïti, Mauritanie, RCA, RDC, Tchad).
Replaçant la problématique de la dette au sein de celle, plus large, du financement du développement, les participants ont rappelé les perspectives de forte croissance en Afrique à moyen terme, de même que la nouvelle donne issue de la crise économique, qui place la période à venir sous le signe d’un véritable dialogue autour des modèles de développement et des moyens de financement, publics et privés
Dans ce contexte favorable, les pays ont accueilli avec satisfaction l’offre d’accompagnement de l’OIF en matière de concertation et de plaidoyer sur la dette publique et le financement du développement, qui s’inscrira principalement dans le cadre des grands rendez-vous internationaux.
S’agissant des questions devant faire l’objet d’une forte mobilisation, les participants ont insisté sur la nécessité de plaider pour une représentation des pays à faible revenu au G20 dont ils souhaitent que le prochain Sommet, prévu en octobre prochain en Corée du sud, s’empare résolument des questions de développement. Concernant la dette publique, l’accent a été mis sur la lutte contre les « fonds vautours » et sur la révision des conditionnalités associées à l’allocation de l’aide, ainsi que sur le renforcement des capacités à mener des analyses de viabilité de la dette.