Au cours de la mission, la délégation a eu des entretiens avec le Premier Ministre du Niger, Rafini Brigi ainsi qu’avec le Ministre de la jeunesse, Abdou Karim Dan Mallam.

Abdou Diouf a félicité Martin Chungong, originaire du Cameroun, pour son élection et s’est félicité de voir à la tête de l’UIP un ressortissant d’un pays à la fois membre de l’OIF et du Commonwealth, qui prendra certainement toute la mesure de l’importance du multilinguisme dans les institutions internationales. Abdou Diouf a également rappelé l’importance que l’OIF accorde à l’UIP en raison des très nombreuses convergences de vues et de champs d’actions communs entre les deux organisations.

Au cours de leur entretien, ils ont principalement discuté de la préparation du prochain Sommet de la Francophonie à Dakar, des thèmes qui y seront développés et des stratégies qui y seront présentées. Ils ont également évoqué le suivi des forums francophones, qu’il s’agisse du Forum mondial des femmes francophones ou du Forum mondial de la langue française.

Au cours de leur entretien, le Secrétaire général lui a fait part de la disponibilité de l’OIF à renforcer ses actions d’accompagnement en faveur de la Tunisie, notamment dans la perspective des prochaines échéances électorales, ainsi que dans de nombreux autres domaines. De son côté, le Premier ministre tunisien a réaffirmé l’attachement de son pays à développer une coopération encore plus renforcée avec l’OIF en insistant sur l’importance de la langue française pour le développement du pays.

Appuyée par la Direction de l’éducation et de la jeunesse et la Direction de la Francophonie numérique de l’OIF, Sésamath a tenu récemment un atelier international de formation pour faire connaître sa méthodologie et ses outils et pour permettre la création d’associations Sésamath dans différents pays de la Francophonie, du Sud et du Nord. Monsieur Sébastien Hache a reçu, au nom de Sésamath, le prix du Président du conseil d’OEC, Monsieur Colin de la Higuera.

L’édition 2013 du Concours « Regards Croisés » vise à susciter la réflexion des acteurs culturels et des jeunes ressortissants de l’Afrique centrale et de l’océan Indien sur les succès et échecs des actions de développement basées sur l’intégration régionale et la culture, en mettant en évidence les causes et/ou les facteurs catalytiques. Les candidats sont invités à tenir compte des liens entre la culture, l’intégration et le développement lors de la rédaction de leurs articles.

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(Cyril Bailleul/OIF)