A Bucarest (Roumanie) et à Sofia (Bulgarie), mais aussi à Skopje (ex-République yougoslave de Macédoine), à Orhei (République de Moldavie) et à Pristina (Kosovo), ils étaient nombreux à se réunir et se relayer pour lire le roman « L’amas ardent » de Yamen Manai (éd. Elyzad), lauréat du Prix des cinq continents de la Francophonie en 2017. De 11 heures à 17 heures, la lecture des quelque 230 pages du roman a enthousiasmé l’ensemble des participants, autant lecteurs qu’auditeurs.

Cette première édition, placée sous le signe des « Sciences en Francophonie » s’inscrit dans le cadre de la célébration du mois de la Francophonie en Bulgarie, et plus largement en Europe centrale et orientale, où plusieurs activités à caractère régional et national se déroulent consécutivement. Cet évènement a bénéficié du parrainage des parlementaires de la section bulgare de l’APF, et du haut patronage de Tsveta Karayancheva, Présidente de l’Assemblée nationale.

Pour la Francophonie, la Journée internationale des femmes, revêt cette année une importance particulière notamment parce qu’elle suit de près l’adoption de la Stratégie de la Francophonie pour l’égalité femmes-hommes, des droits et de l’autonomisation des femmes et des

Aujourd’hui, dans le monde, les femmes continuent d’assurer les 2/3 du travail domestique non rémunéré et non reconnu dans le PIB des pays. Elles assument la quasi-totalité des travaux de soins, non valorisés. Ceci est notamment lié aux normes sociales qui leur attribuent la prise en charge de ces tâches au sein du ménage et de la communauté. Le travail non rémunéré des femmes soulève ainsi des questions liées à l’égalité, à la juste rétribution des femmes – avec en corollaire leur protection sociale –, ou encore à la conciliation de leur vie professionnelle et privée.