Durant cette semaine, 22 enseignants venus de toute la Moldavie ont participé activement à 30 heures de formation afin d’enrichir leurs compétences sur l’utilisation des innovations pédagogiques. Autant de pratiques qu'ils s’exerceront désormais à instaurer durablement auprès de leur public d’apprenants respectif à travers les différents districts du pays.

L’objectif de cette rencontre est d’établir un consensus entre les acteurs du système éducatif de la RDC sur les décisions de régulation à prendre en matière d’équité et de qualité de l’éducation, en conciliant besoin d’autonomie des établissements et respect des critères de la politique éducative nationale.

300 participants étaient invités à débattre autour du thème : « Quelles compétences professionnelles et techniques pour une meilleure insertion socio-économique des jeunes ? ». Présidée par le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Secrétaire général et du Président de la CONFEMEN, Jacques Boureima Ki et Ibrahima Sall, ainsi que de l’Administrateur de l’OIF, Clément Duhaime.

Les deux responsables ont longuement échangé sur les difficultés du processus de sortie de crise à Madagascar et sur l’appui conjoint que les deux organisations apportent au processus électoral malgache. Les deux Secrétaires généraux ont pu constater leur très forte convergence d’analyse sur la situation qui prévaut dans la grande île.

Jean-Claude de l’Estrac et Abdou Diouf (Cyril Bailleul/OIF)

La CARICOM est l’unique schéma d’intégration au monde où l’anglais est la seule langue officielle. Or, plus de 55% de la CARICOM sont francophones ou créolophones; et les Haïtiens, à eux seuls, représentent plus de 50% du poids démographique de la CARICOM. L’impact de la langue est donc important dans la conduite des négociations et aussi bien dans le processus d’intégration. Ainsi, Haïti exige que ce point soit porté à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Groupe intergouvernemental sur la Révision du Traité.

Au cours de leur entretien, ils ont effectué un tour d’horizon des problèmes internationaux et particulièrement de la situation dans la région des Grands Lacs. La coopération avec l’Organisation internationale de la Francophonie et ses opérateurs a également figuré au menu de leurs échanges.

Louise Mushikiwabo et Abdou Diouf (Cyril Bailleul/OIF)