Le panel de discussion, animé par Renaud Denuit, éditorialiste pour la très réputée Agence Europe, réunissait Anna-Maria Stan, haut fonctionnaire en charge des Écoles et du Multilinguisme à la Commission européenne (DG EAC), Monica Semedo, Députée européenne (Groupe politique Renaissance Europe), le Professeur Jacques De Decker, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, et Anna Sole-Mena, auteur de nombreuses publications, dont « Multilingues dès le berceau.

La Journée européenne des langues, célébrée chaque année le 26 septembre, me donne l’occasion de rappeler l’importance que la Francophonie attache au multilinguisme, reflet de la diversité culturelle des peuples qui la composent sur les cinq continents. Lien indéfectible entre les 88 États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la langue française est au cœur de nos programmes.

Dans son allocution de bienvenue, la Représentante de la Secrétaire exécutive de la CEA, Aida Opoku-Mensah a rappelé l’importance de cette journée en ce qu’elle a été consacrée par la résolution 71 /288 de l’Assemblée générale des Nations unies du 24 mai 2017. Le Président du Groupe des Ambassadeurs francophones (GAF) et Ambassadeur du Sénégal, Baye Moctar Diop, a rappelé le rôle important des spécialistes de la langue dans le rapprochement des peuples, la coopération, le développement et de la paix dans le monde.

Cette rencontre a d'abord été l'occasion pour la Secrétaire générale de la Francophonie de rappeler l’enjeu démocratique du multilinguisme dans les Organisations internationales : l'usage de la langue de travail qu'est la langue française permet aux délégations francophones de mieux comprendre les enjeux des négociations et de faire valoir leurs positions. Elle s'est intéressée aux actions menées dans ce cadre par le Groupe. Une table ronde sur le multilinguisme dans les Organisations internationales sera notamment organisée à l'UNESCO au début de 2020.